Histoire
Origine de la maison Maria Skobtsova
La maison Maria Skobtsova a ouvert en février 2016. Elle a d’abord accueilli des volontaires qui travaillaient parmi les migrants dans la "la jungle" de Calais.
" Lorsque nous avons commencé à travailler à Calais en octobre 2015, entre 4000 à 5000 réfugiés vivaient dans « la jungle ». La maison Maria Skobtsova a hébergé des migrants parmi les plus vulnérables. Certains d’entre eux décidèrent de rester en France et déposèrent une demande d’asile. D’autres ont rejoint leur famille au Royaume Uni.
La présence dans la maison de migrants malades ou convalescents nous entraîna à visiter régulièrement ceux qui étaient hospitalisés à Calais ou à Lille.”
2016-2017
“En octobre 2016, le gouvernement français décida de détruire « la jungle », un immense bidonville de près de 10.000 personnes. Au même moment, le gouvernement britannique accepta d'accueillir des mineurs non accompagnés. Cette décision provoqua l’afflux de jeunes migrants même si, rapidement, le gouvernement britannique limita drastiquement son accueil.
Les associations humanitaires se mobilisèrent pour soutenir les exilés (nourriture, tentes, …) malgré la détermination des autorités locales d’empêcher la réinstallation des migrants. La maison Maria Skobtsova commença à soutenir ces jeunes vulnérables en offrant la possibilité de prendre une douche, de laver leurs vêtements ou de se reposer quelques jours.”
2017-2018
Les modèles de "Axum Obelisks", "Lorry Crossing the Sahara" et "Boat Crossing the Mediteranean" ont été créés par des jeunes accueillis lors d’ateliers animés par « Art Refuge » dans la maison durant les années 2017-2018. Art Refuge est une association qui soutient les personnes déplacées par l’Art thérapie.
Kirrilee Reid, prêtre de l’Église Anglicane dans le Pas de Calais, était chargée d'une mission auprès des réfugiés. Dans ce cadre, elle a assumé la coordination de la vie dans la Maison Maria Skobtsova de Septembre 2019 à Juin 2020
Et depuis, le projet continue
En 2019, un nombre de plus en plus important de femmes et de familles avec des enfants arrivent à Calais, la communauté décide alors de les accueillir prioritairement.